l'homme qui voulait etre heureux
l'homme qui voulait etre heureux

L'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle (8/10)

Notes : 8/10

Une bonne lecture instropective pour un premier pas dans le développement personnel.

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Notes : 8/10

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Ce roman raconte la rencontre d’un touriste français (passant un séjour à Bali) et d’un sage. Au cours de ces diverses rencontres, le sage va permettre un véritable travail d’introspection auprès du touriste qui terminera son séjour comme un homme nouveau.

En dehors de son aspect romancée, ce livre donne de vrais conseils sur le développement personnel. 


Mon avis : 


Livre extraordinaire, remplie de bons conseils. Il nous ouvre les yeux sur des choses qui peuvent sembler évidentes alors que nous. Une véritable révélation et très inspirant. Il est selon moi, à relire régulièrement et à remettre entre toutes les mains de ceux qu’on aime. 


Les différents principes abordés :

  • La force de notre mental est puissante. Quand on se voit moche, les autres nous voient moches. Les autres nous voient comme nous nous voyons nous-même. Ceci est valable pour les plus grandes stars. Par exemple : Nicole Kidman est vraisemblablement convaincue d’être superbe. Elle doit être persuadée que tous les hommes la désirent et que toutes les femmes l’admirent ou la jalousent. Elle le croit si fort que les autres la voient ainsi.


  • Nos croyances sur nous/sur notre personne sont puissantes. Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou négatif, on se comporte d’une manière qui reflète cette chose. Par exemple : Imaginez que c’est pour vous une évidence : les gens s’ennuient en votre compagnie. On s’imagine donc racontant une anecdote à un groupe d’ami…qui tombe à l’eau. C’est normal : étant convaincu de ne pas être intéressant, vous allez vous exprimer d’une manière qui rendra votre discours peu captivant. Nos croyances ont un impact sur nos actions. Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité. Si des parents sont convaincus que leur enfant est beau et intelligent, et le lui répètent sans cesse, alors il y a des chances que l’enfant se voie ainsi et devienne très sûr de lui. Cela étant, il n’y aura pas que des effets positifs. Il sera peut-être aussi un peu arrogant. Autre expérience (p.28), où un enseignant croyant ces élèves idiots, les rendra finalement idiots ou moins bons. Pourquoi ? Car le professeur va naturellement s’adresser à ses élèves avec des mots très simples, des phrases courtes avec des idées simples. Or le cerveau des enfants a besoin d’être challengé pour se développer (alors que dans ce cas, ils vont stagner).


  • Il existe différentes origines à ce que l’on peut croire sur soi : il y a des conclusions que l’on tire sans s’en rendre compte de certaines de nos expériences, c’est inconscient. Par exemple, des parents sont très réactifs avec la moindre expression de leur enfant. S’il pleure, ils accourent, s’il fait un sourire, ils s’émerveillent. L’enfant développera sans doute le sentiment qu’il a un impact sur son entourage. On peut supposer qu’à l’âge adulte il deviendra quelqu’un de proactif, ou encore séducteur et qui sera convaincu des effets qu’il a sur les autres. Mais il ne sera pas non plus conscient de ce qu’il croit. Pour lui, c’est une évidence : il produit un effet sur les gens.Il ne sait pas qu’à l’origine une croyance s’est installée dans son esprit à la suite de ce qu’il a vécu quand il était enfant.On se met à croire des choses sur soi à partir de ce que d’autres nous disent ou de ce que l’on déduit inconsciemment de certaines expériences que l’on a vécues. C’est pendant l’enfance que se forgent nos croyances que l’on a sur soi, mais on peut aussi en développer à l’âge adulte. Dans ce cas, elles seront en général issues d’expériences très forte sur le plan émotionnel. Par exemple, la première fois que l’on doit prendre la parole, on bafouille, ça se passe mal. On va se mettre à croire que l’on est pas fait pour parler en public. En réalité, on a seulement échoué une fois, auprès ce public là, sur ce thème là. Ma notre cerveau a généralisé l’expérience en en tirant une conclusion définitive. 


  • Nous autres humains avons développé des croyances sur nous-mêmes en raison de l’influence de personnes de notre entourage ou de conclusions inconsciemment tirées de notre vécu. 


  •  Ce que l’on croit de la réalité, du monde environnant, agit comme un filtre, comme une paire de lunettes sélective qui nous amène à surtout voir les détails allant dans le sens de ce que nous croyons. Par exemple : si l’on croit que le monde est dangereux, on va effectivement porter attention sur tous les dangers réels ou potentiels, et on aura de plus en plus le sentiment de vivre dans un monde dangereux. Nos croyances vont aussi nous permettre d’interpréter la réalité. Par exemple : un sourire sera perçue comme un signe d’amitié ou de moquerie selon nos croyances. 


  • De même, si l’on est au fond de nous convaincu que tout le monde est sympathique, nous nous comporterons de manière très ouvertes avec les gens, nous allons sourire, nous montrer détendu. Ce processus est inconscient. Vous n’aurez pas besoin de vous le dire parce que pour vous, c’est normal. Finalement, sans s’en rendre compte, chacun se crée vraiment sa propre réalité, qui n’est en fait que le fruit de ses croyances. Il est pertinent de prendre conscience de ce que l’on croit, puis de se rendre compte que ce ne sont que des croyances et enfin découvrir leurs effets sur notre vie.


  • Ce n’est pas en écoutant quelqu’un parler que l’on évolue. C’est en agissant et en vivant des expériences. 


  • Les gens qui croient en Dieu et pratiquent leur religion, quelle qu’elle soit, de façon régulière, ont une espérance de vie de 29% supérieure à celle des autres. C’est la croyance qui compte pas le comportement. 


  • La chance n’existe pas. Chacun rencontre dans son existence un grand nombre d’opportunités en tout genre, certains savent les repérer et les saisir, d’autres pas.


  • Comment s’y prendre pour que notre projet voit le jour ? Tant que l’on aura pas répondu à cette question, on aura le sentiment de ne pas être capable de réaliser nos rêves. Il est nécessaire de descendre davantage dans les détails, car tant que l’on garde une image très globale de notre projet, on le perçoit comme quelque chose d’abstrait et donc irréalisable. On démystifiera le projet en listant précisément tout ce que nous aurons à faire pour le réaliser, puis en notant pour chaque tâche ce que nous savons faire et ce que l’on ne sait pas faire. Il suffit ensuite de trouver comment acquérir les compétences qui nous manquent. 


  • Ce n’est pas parce que quelqu’un décline une requête de notre part = dit non, qu’elle ne nous aime pas ou qu’elle n’a pas de considération pour nous. Cette peur provient d’une confusion, d’une amalgame entre le rejet d’une demande et le rejet d’une personne. 


  • Savoir se tourner vers les autres (=leur demander de l’aide) pour le demander quelque est fondamental. Tous les gens qui réussissent leur vie ont cette compétence. On ne fait pas grand chose dans la vie si on ne sait pas aller vers les autres et demander un soutien, un appui, de l’aide, des conseils, des contacts. 


  • Tout est une question de priorité. C’est à nous de choisir ce qui est le plus important pour nous : réaliser notre rêve, ou profiter de nos congés. Il faut prendre conscience que l’on ne peut pas réaliser le rêve de sa vie si l’on n’est pas prêt à faire des efforts et, si nécessaire, quelques sacrifices. 


  • Les personnes qui ont peur du rejet sont très loin de savoir qu’il est rare d’être repoussé par les autres. C’est même presque difficile à obtenir. C’est précisément lorsque l’on craint d’être rejeté que l’on finit par l’être, suivant le mécanisme des croyances. Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre à nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positifs. 


  • Chacun de nous est unique et a une identité propre. On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser ce qui concerne les autres, et que l’on considère chacun individuellement. 


  • Il faut à tout prix s’éloigner des personnes dont on sent qu’elles pourraient nous décourager. En tout cas, il ne faut pas leur confier nos projets. Si l’on veut un avis utile il faut s’adresser uniquement à des connaisseurs dans le domaine qui nous intéresse.

      

  • Dans le cas où un bébé apprend à marcher : s’il persévère et finit par réussir, c’est notamment parce qu’aucun parent au monde ne doute de la capacité de son enfant à marcher, et aucune personne au monde ne va le décourager dans ses nombreuses tentatives. Alors qu’une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont le dissuader de réaliser ses rêves. Il est très positif d’avoir dans notre entourage une ou deux personne qui croient en nous. S’il y a dans notre entourage une personne qui croit en nous, qui croit en notre capacité de réussir notre projet et nous le fait sentir quand ont la voit, cela balayera nos doutes, et nos doutes s’effaceront comme par magie. La confiance en nous que cette personne témoignera sera contagieuse. Elle nous insufflera la force de réussir et nous donnera l’énergie de déplacer des montagnes. Il n’est pas nécessaire que cette personne nous aide ou nous donne des conseils. Ce qui compte avant tout, c’est juste qu’elle croie en nous. Si l’on personne sous la main, pensez à quelqu’un de plus éloigné voir quelqu’un de disparue, qui nous a aimé de notre vivant. Pensez à elle et se dire « Je sais que là où elle est, si elle me voit monter ce projet, elle croit en moi ». Et pensez à elle quand on a des doutes.


  • L’amour a sans aucun doute de nombreux effets positifs que l’on commence à peine à découvrir. 


  • Malgré l’attitude détestables de quelqu’un, il faut se dire qu’il y a quelque part, au fond d’elle, peut-être très enfoui et sans qu’elle le sache elle-même, quelque chose de bien.


  • Si l’on braque les projecteurs sur les qualités d’une personne, même si elles sont infimes, elles s’accentueront, se développeront jusqu’à devenir prépondérantes. D’où l’importance d’avoir dans notre entourage des gens qui croient en nous, en nos qualités et en nos capacités. 


  • Ce qui est matériel ne peut pas apporter le bonheur. En effet, quel que soit le niveau matériel auquel on aspire, on désire plus dès qu’on l’a atteint. C’est une course sans fin. 


  • Celui qui gagne de l’argent en donnant le meilleur de lui-même et en respectant les autres peut s’enrichir en s’épanouissant. La façon dont on dépense l’argent est aussi importante. Si on utilise l’argent gagné pour donner à d’autres la possibilité d’exprimer leurs talents, leurs compétences, en faisant appel à leurs services, alors l’argent produit une énergie positive. A l’inverse, si l’on se contente d’accumuler des biens matériels, alors la vie se vide de son sens. 


  • Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres. L’être humain se complaît dans le laisser-aller, mais s’épanouit dans l’exigence de soi. 


  • Si l’on est capable d’affirmer que dans notre mort prochaine, on continuerait d’effectuer 70% de ce qu’on fait habituellement. Ce serait un signe que nos actions sont en harmonie avec qui nous sommes. (Il faut nos actions est un sens pour nous.)


  • Le choix nous appartient. A certains moments, dans la vie, on n’a pas forcément beaucoup de choix, et ceux-ci sont peut-être douloureux, mais il existent et, au final, c’est nous qui déterminons ce que nous vivons : nous avons toujours le choix et c’est bien de garder cette idée à l’esprit. Et le choix, c’est la liberté. Il est important de comprendre que toujours nous qui décidons de notre vie, quelle qu’elle soit. Nous sommes le maître de notre destin. 


  • Exemple de croyance possible : « on me respectera si je suis fort/ j’existe si je séduis/ j’ai de la valeur si je réussis à attirer les hommes » ou autre exemple dans le livre « Doris avait décidé de ne pas lutter. La sensibilité à fleur de peau, elle était de ces personnes qui veulent être aimées pour elles-mêmes, telles qu’elles sont, au point qu’elle avait pu développer la croyance que si elle faisait un effort pour plaire, alors on ne l’aimerait pas pour qui elle était, mais seulement pour ce qu’elle avait fait ». On est régit/on se comporte en fonction de nos croyances. Les êtres humains ne sont pas libres et cette absence de liberté n’avait pas pour origine un terrible dictateur, mais seulement ce que chacun croit sur lui, les autres et le monde.


  • Se surpasser plutôt que dépasser. La seule compétition valable est celle que l’on a avec soi-même.


  • Dans la vie, il y a parfois de toutes petites décisions qui ont des conséquences incroyables sur le cours de notre existence.


  • La capacité de faire un choix qui nous coûte et donc de renoncer à quelque chose, autrement dit de faire des sacrifices pour avancer sur sa voie est un apprentissage majeur. Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi.


  • «  Pour moi, une nouvelle vie commençait, et dorénavant, ce serait MA vie, fruit de mes décisions, de mes choix, de ma volonté. Adieu les doutes, les hésitations, les peurs d’être jugé, de ne pas être capable, de ne pas être aimé. Je vivrai chaque instant en conscience, en accord avec moi-même et avec mes valeurs. Je resterai altruiste, mais en gardant à l’esprit que le premier cadeau à faire aux autres est mon équilibre. J’accepterai les difficultés comme des épreuves à passer, des cadeaux que m’offre la vie pour apprendre ce que je dois apprendre afin d’évoluer. Je ne serai plus victime des événements, mais acteur d’un jeu dont les règles se découvrent au fur et à mesure, et dont la finalité gardera toujours une part de mystère. » 

  • Si l'on croit dure comme fer qu'un médicament va fonctionner, on va forcément guérir. ( ex: les personnes soignées du cancer étaient persuadées qu'elle allait guérir avec les médicaments). Le pouvoir mental a un pouvoir sur le corps.


  • C’est à toi de choisir et de vivre ta vie


© Mélanie Durand 2024

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